Cher M. Savard, beau-papa et grand-papa Claude
Vous êtes parti en pleine nuit, tout doucement, sans faire de bruit, alors que votre grande taille et votre voix forte nous avaient habitués à tant de présence et de puissance.
Les 4 dernières années ont été éprouvantes pour vous, sans Jeannine, la douce moitié apaisante, et sans l’acuité de vos yeux, qui perdaient toujours davantage de leur lumière. Et pourtant, vous étiez toujours le roc solide et fort, au large sourire, simplement content de nous revoir à chaque visite. La pandémie n’a pas facilité vos dernières années de vie.
Je garde en mémoire vos éclats de rire et votre humour oh combien efficace et déroutant! Je chéris les souvenirs de l’homme foncièrement bon, au tempérament vif et à la générosité soutenue. J’aimais l’intelligence de vos opinions.
Je continue de préparer le ragoût de boeuf aux légumes avec le p’tit-ingrédient-secret-dans-la-recette que vous m’avez confié. Je continue de vous aimer avec simplicité et sincérité. Au revoir, cher M. Savard, cher grand-papa Claude. Merci pour tous les bons repas cuisinés pour nous! Merci d’avoir enrichi ma vie et celle de mes enfants. Embrassez la douce Jeannine pour moi. Je vous aime. Bon repos!