M. Philippe Poulin et famille
Mes premiers souvenirs de Tante Gaby remontent aux années 60 où elle faisait escale chez nous, à Montréal, lors de ses transits par Dorval. Avec mes yeux d’enfant de cinq ans, elle était cette tante avec un accent exotique et de grosses valises. Plus tard, début des années 80, elle m’a souvent reçu à Paris. Avec l’oncle Philippe, elle était l’escale régulier de mon périple européen d’une année. C’est à cette époque que je l’ai davantage connue. En soirée, elle s’assoyait dans son fauteuil et on causait. Elle parlait lentement sans brusquer ni froisser les mots avec un timbre calme et chaleureux. Généreuse et accueillante, je lui dois ces précieux temps d’arrêts entre deux destinations où je pouvais partager mes découvertes. La dernière fois que je l’ai vu c’est en 1992 au 9 rue des Trois Bornes à Paris. Avec le recul, je constate que nos rencontres étaient souvent associées aux voyages de l’un ou de l’autre. Ces “escales” représentent donc, encore aujourd’hui, de précieux souvenirs et tante Gaby, une personne importante de cette période de ma vie de recherches dans le vieux continent. “Les voyages forment la jeunesse” dit-on. Hors de tout doute, elle aura contribué à la mienne. Sincères condoléances Oncle Philippe ainsi qu’à tous les membres de sa famille. Alain Jacques (fils de Marguerite Poulin)