La famille

Ce fût un honneur de prendre soins de Mr Malone, tellement agréable a côtoyer. Je vous offre mes sympathies en espérant que votre voyage pour l’Europe saura mettre un baume sur vos cœurs ️

Que mon soutien
réchauffe votre coeur

Carole Marsot

Nous gardons un bien bon souvenir de nos rencontres chez Marie Sirois. À toi et à votre famille nos sincères condoléances!
Louise MacDonald et Michel Charest

Suzanne Labbé

Sincères condoléances à toi et à ta famille suite au décès de Christopher.
Micheline et Denis Bélisle

Madame Carole Marsot

Carole,
J’ai appris avec tristesse le décès de Christopher,je vous offre toutes mes condoléances ainsi qu’à votre famille.
Je garde de bons souvenirs de ces repas partagés avec vous deux chez mon frère Jacques.
Sincèrement,
Danièle Vallée

Que mon soutien
réchauffe votre coeur

Suzanne Malone et toute la famille

Mes condoléances et mon souvenir amical, chère Suzanne.
Diane Miljours (Paris, années 1990)

Toute la famille

Comme professionnel aux Affaires internationales pendant près de trente ans, j'ai eu l'occasion de travailler de près ou de loin avec Christopher. Avec son envergure intellectuelle, ses vastes connaissances et sa capacité de synthèse, il aura réalisé un apport incalculable à ce ministère.
Sincères condoléances à toute la famille.

Madame Carole Marsot

J'apprends la triste nouvelle du décès de Christopher auquel j'étais très attaché et reconnaissant. Mes plus sincères condoléances à vous et à toute la famille. Vendredi prochain, je serai avec vous par la pensée.

La famille de Christopher

Christopher était un personnage sympathique, drôle, toujours intéressant.
Je garderai toujours un excellent souvenir de lui.
Mes condoléances à sa famille.

Jennifer Stoddart

Antoine et Carole Marsot Malone

Mes plus sincères sympathies à vous deux et votre famille. J'ai que des beaux souvenirs lorsque je pense à vous trois et je souriais chaque fois que je passais devant votre fenêtre du salon de la rue couillard... Quelqu'un de très précieux s'était assoupi sur le divan et on pouvait l'entendre ronronner de l'extérieur. Avec amour, mes condoléances.

Carole Marsot et Antoine

Sincères condoléances à vous et aux autres membres de votre famille.
Je ne conserve que d'excellents souvenirs de ce brillant collègue pour lequel j'ai toujours eu beaucoup d'estime et de considération.
Son « départ » m'attriste et je suis de tout coeur avec vous.

Carole, Antoine, ainsi qu’à toute la famille,

Nous avons appris tout juste hier le départ de Christopher. Nous vous offrons nos condoléances. Jean-Michel et moi gardons un excellent souvenir de nos anciens voisins ! Christopher, l’homme qui oubliait ses clefs!
De tout ️ avec vous,
Marie-Céline et Jean-Michel

Carole et Antoine

Mes sincères condoléances vous accompagnent. Christopher était pour moi un ami exceptionnel. Une source d'inspiration depuis le moment où j'ai été appelé à travailler avec lui, dans des cours, conférences et interventions diverses. Un homme d'une fine intelligence et d'une immense érudition. Un diplomate de grande classe, souvent très critique autant pour lui-même que pour les autres. Il n'acceptait pas la médiocrité. Il était d'une grand curiosité intellectuelle.

J'ai eu le bonheur de découvrir avec lui des sites remarquables de la France profonde dans les régions du sud-ouest que nous avons parcourues ensemble. Il était un guide avisé, féru de connaissances et de fines perceptions.

J'ai bénéficié tout particulièrement des analyses qu'il a produites à l'occasion de son séjour à L'École nationale d'administration publique à la fin de sa carrière. Notamment un article de grande qualité sur le métier de diplomate.

Il aura grandement contribué à l'éclosion d'une diplomatie québécoise.

Carole Marsot,

Très Chère Carole,
A la recherche de vous deux, je m'aperçois vie l'ENAP que Christopher est mort 1 mois avant Mario (décédé le 24 juillet 2023 en Albanie). Quelle coincidence!! J'ai essayé tous les numéros de téléphone, adresses possibles, pour vous joindre. Je serai ravie si nous pouvions reprendre contact bientôt en mémorisant des moments vecus ensemble. Je t'embrasse Claudia
Tél: 00352 621 23 22 60

Un arbre est planté
à la mémoire du défunt

Hommage à Christopher Malone,
à l'occasion du service funèbre en l'église Saint-Dominique le 21 juillet 2023
par François LeDuc

Christopher nous a quittés ! Difficile à croire, même si nous savions depuis quelque temps que son état s’aggravant, c’était inexorable…

Difficile à croire. Mais c’est bien la mémoire d’un ami disparu que nous honorons aujourd’hui.

Je connais Christopher depuis longtemps.
Je l’ai connu au travail, au ministère des Affaires intergouvernementales, comme il se nommait alors.

En 1983, de retour de Mexico, j’ai été affecté à sa direction. Christopher, lui, était revenu de Bruxelles, où il avait été chef de cabinet du délégué général durant la très critique époque référendaire puis, durant plusieurs mois, chargé d’affaires.

À Québec, il était désormais directeur des Études et Politiques, sous Henri Dorion, directeur général de la planification.

Dès cette époque, j’ai été témoin de son engagement, et avec d’autres collègues — dont quelques-uns sont avec nous aujourd’hui — j’ai eu l’avantage de collaborer avec Christopher à des projets, des réalisations tout à fait marquantes.

Je veux mentionner en particulier l’élaboration en 1984 -1985 du premier Énoncé de politique de relations internationales du Québec. Vaste chantier inédit, commandé par notre ministre Bernard Landry.

Puis, comme suite à la Politique, une autre réalisation majeure, aujourd’hui méconnue : Christopher a été à l’automne 1986 la cheville ouvrière du ministère pour l’organisation avec le concours de l’ENAP, d’un colloque savant de haute tenue, réservé aux cadres du ministère.

Il portait sur l’avenir et l’adaptation des ministères d’affaires étrangères, face aux profondes transformations en cours dans le monde des relations internationales. Un effort unique dans l’histoire du Ministère.

Sans énumérer les responsabilités successives au Ministère lui-même, je veux rappeler qu’il fut détaché comme fonctionnaire international durant cinq ans au siège de l’O.I.F. à Paris. Il y fut conseiller auprès du secrétaire général, l’éminent Abdou Diouf, pour qui il a toujours conservé une sincère estime.

À ce moment-ci, je voudrais ouvrir sur un tout autre angle.

C’est que, dès 1983, nous nous sommes découverts voisins, dans le Vieux-Québec.
Silvia et moi, rue des Remparts, Christopher, rue Couillard.

Durant de nombreuses années, nous avons eu l’occasion d’échanger de multiples services. C’est dire que nous avons ainsi connu la famille.

Carole, l’avocate, Antoine, le collégien débutant.
Mais aussi Carole, la citoyenne engagée dans les affaires du Vieux-Québec. Et plus personnellement Carole, véritable artiste de la bonne cuisine.

Le jeune Antoine, qui n’avait qu’à traverser la rue pour aller au Petit séminaire… Et l’hiver, le bon voisin Antoine, vaillant pelleteur au bord de nos rues étroites.

Et, bien plus tard, voici Antoine installé en France, puis voici Salima, puis leur fils Hadrien, tous si chers à Christopher, qui fondait en les évoquant, avec l’affection incomparable du grand-père.

Christopher était complexe.
Un de ses traits marquants, c’est incontournable, c’était sa propension à la critique. Bien sûr, cela ne le résume pas, il n’était pas si simple.

En conversation, son savoir encyclopédique et ses réflexions fascinaient, étonnaient, parfois déroutaient.

Ce n’est pas manquer à l’amitié d’observer que dans les échanges, il se permettait d’être parfois excessif, voire péremptoire ; il fustigeait volontiers.

C’était peut-être l’envers de sa sensibilité, de son immense capacité d’analyse et de synthèse, appuyées sur une érudition sans pareille et une haute idée du métier, métier si présent dans l’histoire de sa famille.

En fait, ce n’est pas tellement qu’il les réprouvait, il se désolait sincèrement des écarts le moindrement discutables ou déplorables.

Je crois qu’il regrettait les imperfections du Monde.

Or, cette propension à la critique mordante et à l’hyperbole, on ne la retrouvait pas dans ses écrits.

Dans ses textes, le ton était différent.

Il pratiquait, même dans l’urgence, des analyses minutieuses, exceptionnellement bien informées. Il conduisait à des réflexions aussi originales que pertinentes, à des perspectives tout à fait stimulantes.
Les notes de Christopher nourrissaient et amélioraient ce qu’il fallait savoir et comprendre pour mieux décider.

Il fut un contributeur remarquable aux affaires du Ministère et à l’action internationale du Québec.

Christopher aimait le Québec, il aimait son métier. Il conjuguait les deux.

Il a continué d’y réfléchir même à la retraite. Enseignant à l’ÉNAP, il y a publié, entre autres, deux essais particulièrement notables :

« Quelques réflexions sur le métier de diplomate en 2012 »
et
« La doctrine Gérin-Lajoie : un aggiornamento nécessaire »

Ces textes substantiels sont à lire, encore aujourd’hui.

Mais, j’ajouterais qu’à eux seuls ces deux titres, avec ce qu’ils suggèrent, illustrent splendidement le grand professionnel et le grand Québécois que fut Christopher Malone.