La famille et ami(e)s
Le livre de la vie est le livre suprême qu'on ne peut ni fermer ni ouvrir à son choix. On voudrait revenir à la page que l'on aime, et la page du chagrin est déjà sous nos doigts. Sincères condoléances.
Subitement, le 4 janvier, dans les bras de son époux, foudroyé et terrassé par l'émotion, ainsi que sous le regard hébété et incrédule de ses parents, est décédée Madame Ying Peng Murphy, née le 11 novembre 1969, à Shanghaï (Chine).
Outre des cousins et cousines, elle laisse dans un éprouvant deuil nombre d'ami(e)s d'enfance, vivant tous à Shanghaï, ainsi que et surtout ses parents, qui toujours lui ont donné à tout instant et sur le mode de l'inconditionnel la plus grande affection qui se puisse être, qui n'ont ménagé nul sacrifice et peu importe leur nature afin qu'elle soit heureuse et qui ont su lui léguer un souci majeur et constant pour le respect des plus hautes vertus morales confucéennes et des règles universelles d'urbanité, ce que purent apprécier celles et ceux qui ont eu la chance (car de cela il s'agit bien!) de la côtoyer tant elle s'y soumit et rendait toute rencontre avec elle agréable et inspirante.
Elle a aussi emporté avec elle dans une espèce de détresse immuable et mort soudaine et certaine son époux, Alan Murphy, car ils ne vivaient l'un et l'autre que pour et par l'autre, éprouvant quotidiennement un amour croissant et partagé, son époux qui dorénavant et tant bien que mal ne vivra que de son souvenir, s'étonnant à tout jamais de ne pas comprendre pourquoi leur modeste carré de ciel leur fut si chichement mesuré et si brutalement enlevé et ayant découvert, stupéfait, cette vérité indépassable, à savoir que seul le Vrai Amour permet de connaître la Vraie Douleur.
Ce sera le Destin qui décidera du moment de la mise en terre de l'urne funéraire de Madame Ying Peng Murphy car, le jour même de son mariage, fut décidé par Eux Deux que la cérémonie de mise en terre se ferait à Shanghaï dans les trois mois suivants le décès du malheureux survivant, les deux urnes étant alors mises en terre ensemble, serrées, comme dans une ultime étreinte, et au même moment, les époux ainsi se retrouvant, d'une certaine façon, définitivement (ré)unis...et enfin!!... et souhaitons-le éternellement !
Mais pour ceux et celles l'ayant connue et qui voudraient lui rendre un hommage immédiat (soit, et ici la redondance s’impose, tous ceux et celles l'ayant connue!), point besoin de vous lézarder le chaudron: si vous avez la chance d'aimer et d'être aimé(e), partagez un bon repas en tête à tête en devisant sur le thème suivant : tous les Eux Deux doivent vivre intensément chaque jour s’offrant à eux, tel un don inestimable, d’autant plus qu’il est irrécupérable.
Elle a été confiée à la
Coopérative funéraire des Deux Rives
Centre funéraire de Charlesbourg
7335, boul. Henri-Bourassa, Québec G1H 3E5
Informations : 418 628-1486
Envoi d'un message de sympathie
Télécopieur : 418 628-3504
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